Une jeune journaliste meurt écrasée sous des glaces

MONTRÉAL – La jeune femme qui a péri écrasée sous un bloc de glace, jeudi, dans le Bas-du-Fleuve, est Anne-Sophie Bois, une journaliste-photographe de 23 ans qui a travaillé pour plusieurs médias régionaux.

Le drame s’est produit alors que la victime prenait des photos sur le bord du fleuve Saint-Laurent, à Notre-Dame-du-Portage, en compagnie de deux amies. Les trois jeunes femmes se seraient placées derrière un bloc de glace qui leur serait tombé dessus, selon Claude Denis, porte-parole de la Sûreté du Québec. Les deux compagnes de Mme Bois ont réussi à s’en tirer, l’une souffrant de multiples fractures, l’autre d’un violent choc nerveux.

Après l’obtention de son diplôme en journalisme en 2012 au Cégep de Jonquière, Anne-Sophie Bois avait travaillé notamment à V Télé, à Sherbrooke et à L’Impact de Drummondville.

Un choc pour son employeur

À l’emploi de L’Écho de Trois-Rivières depuis octobre 2014, elle venait tout juste de quitter ses fonctions, lundi dernier, afin de réaliser un projet de reportage en Amérique centrale.

Pour Claude Poulin, propriétaire de L’Écho de Trois-Rivières, la nouvelle de sa mort tragique a été un choc épouvantable. «Je la côtoyais souvent, nous nous étions vus lundi, au moment de son départ, a dit M. Poulin. Elle devait partir pour trois, quatre mois, elle était encouragée.

Ç’a été tout un choc quand j’ai su que c’était elle qui avait péri sous les glaces.»

Un moral incroyable

La jeune journaliste avait un excellent moral, et faisait preuve de beaucoup de dynamisme et de maturité, selon son dernier employeur, qui prévoyait lui offrir du travail à son retour d’Amérique centrale.

«Son projet de reportage à l’étranger était bien planifié, nous avions parlé de la possibilité de mettre en ligne certains de ses articles. Mais finalement, elle est partie pour un plus grand voyage», a conclu M. Poulin.

La mort soudaine d’Anne-Sophie Bois a eu des échos au sein de la communauté journalistique et plusieurs collègues l’ayant connue ont livré des témoignages sur les réseaux sociaux, de même que certains élus.

«Journaliste de talent, elle a contribué positivement au rayonnement de Drummondville et avait à cœur de bien informer ses lecteurs», a écrit sur Facebook le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, qui l’a connue alors qu’elle était à l’emploi de L’Impact.

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