Daniel Minta Darko a accepté de se soumettre à une série de conditions restreignant sa liberté.
Photo : SRC
Selon la GRC, Daniel Minta Darko, 26 ans, présente un danger pour la sécurité nationale, mais les preuves ne sont pas suffisantes pour déposer des accusations criminelles contre lui.
Le Service des poursuites pénales du Canada a donc obtenu que le jeune homme signe un engagement de respecter des conditions très strictes, notamment celle de porter un bracelet électronique en tout temps.
Il devra aussi se priver de se servir d’un cellulaire ou de tout autre appareil électronique, pour la prochaine année.
De plus, il lui est interdit de communiquer, par les réseaux sociaux, avec toute personne se trouvant en Syrie, en Turquie ou en Malaisie, ou avec toute personne ayant un lien avec un groupe terroriste.
Daniel Minta Darko est un ami de Merouane Ghalmi, cet adepte de combats extrêmes qui a été le premier Québécois à se soumettre à ces mesures préventives exceptionnelles, le 27 mars dernier.
La procureure de la Couronne fédérale Me Lyne Décarie a souligné qu’il s’agit là des deux premiers cas au Québec où la police a des raisons de craindre qu’un acte terroriste soit commis, mais elle a ajouté que plusieurs enquêtes sont encore au cours.