Le geste symbolique, où l’on voit Régis Labeaume et Gilles Lehouillier pinceau à la main devant la maquette du pont de Québec, avait quelque chose de très réaliste alors que le Canadien National (CN) refuse catégoriquement de se joindre à eux et aux gouvernements pour donner une cure de jeunesse à la traverse.
Le maire de Lévis a soutenu qu’il s’agissait plutôt d’une démonstration de la facilité avec laquelle le travail peut être entrepris d’autant plus, a-t-il souligné, que la peinture ne coûte pas 200 millions $. Les deux politiciens entendent bien le prouver aux propriétaires du CN, mais n’ont pas voulu s’avancer sur la façon dont ils comptaient s’y prendre. «Une des solutions serait de faire le travail avec le CN», a lancé M. Labeaume, sans en dire davantage. «On travaille là-dessus», s’est-il borné à répéter lorsqu’invité à préciser sa pensée.
Les deux hommes étaient réunis à l’hôtel de ville de Lévis pour l’activité intitulée «Le pont de Québec, une histoire à raconter». Personnages de l’époque, artefacts et prestations artistiques étaient au menu.