ANGE-GARDIEN – La meunerie Côté-Paquette était victime d’un nouvel incendie tôt mercredi, un peu plus d’une semaine après un brasier qui a ravagé les installations de l’entreprise d’Ange-Gardien, en Montérégie.
L’incendie a pris naissance vers 4 h à la meunerie située sur la route 235. Plus d’une quarantaine de pompiers sont déployés sur place, venant des brigades d’Ange-Gardien, de Saint-Paul-d’Abbotsford, de Saint-Césaire, de Farnham et de Marieville.
Il s’agirait d’un feu important, qui s’attaque à la partie de l’entrepôt qui avait été épargné lors du précédent sinistre grâce à une séparation coupe-feu. Les flammes couvaient dans l’entre-toit.
À leur arrivée, les pompiers sont passés en mode défensif et ne pouvaient entrer à l’intérieur.
En matinée, ils ont finalement pu pénétrer dans le bâtiment, construit en béton, pour éteindre les foyers d’incendie inaccessibles depuis l’extérieur.
Manoeuvre sécuritaire
Cette manœuvre est sécuritaire parce que la structure est solide, a assuré Étienne Chassé, chef de division à la MRC de Rouville. Le pompier a aussi précisé que des équipes sont retournées pratiquement tous les jours à la meunerie pour éteindre des feux qui couvaient dans des silos.
Le propriétaire de l’entreprise, Bernard Paquette, était visiblement excédé par les événements, mais comptait toujours reconstruire les installations.
En début de journée, aucune résidence n’avait été évacuée.
L’enquête sur l’incendie de mercredi sera remise, tout comme la semaine dernière, à la Sûreté du Québec.
Le 23 février dernier, un violent incendie avait causé des dommages importants au bâtiment principal et à des silos. Les premières évaluations faisaient alors état de dommages d’une valeur de 20 millions $. Une quinzaine de résidences situées à proximité avaient alors été évacuées.
Un homme, Sébastien Champigny, a été arrêté et fait face à huit chefs d’accusation, notamment d’incendie criminel, d’avoir possédé des matières incendiaires et d’avoir possédé du matériel permettant d’entrer par effraction.