Le Canada se joint au groupe international de soutien à la Syrie

Le groupe international de soutien à la Syrie inclut 26 pays et organisations, dont les États-Unis et la Russie, qui administrent l’organisation ensemble.

M. Dion a déclaré que seule une entente négociée pouvait mettre un terme à la guerre civile et éliminer l’influence déstabilisante du conflit, dont les groupes imposants de migrants qui se dirigent vers l’Europe.

Il a affirmé que les Russes et les Américains avaient proposé une série de mesures, incluant un cessez-le-feu, une période de transition et des élections libres.

Le Canada est d’accord avec ce plan, a ajouté M. Dion.

Il a fait valoir que le fait de mettre un terme au conflit était vital.

«Le Canada doit être un bâtisseur de paix, et le processus de paix en Syrie est important pour le monde», a-t-il déclaré dans une entrevue téléphonique en provenance de Vienne, où le groupe de soutien s’est rencontré lundi.

M. Dion a indiqué qu’il avait fait plusieurs propositions au cours de la rencontre, demandant notamment de mettre fin à l’utilisation de ce qui est connu comme étant des barils d’explosifs – des charges explosives qui sont lancées dans des villages et des quartiers.

Il a aussi demandé que les noms des personnes détenues en Syrie soient fournis aux Nations unies, avec leur emplacement. Il a également dit souhaiter que la Syrie suspende les peines de mort.

Le problème majeur est de convaincre les différentes factions du pays de mettre un terme aux combats.

Cela pourrait faciliter la livraison de nourriture et de médicaments dans le pays, qui a vu sa population réduite de moitié puisque plusieurs ont quitté en raison des combats.

S’il n’y a pas de cessez-le-feu d’ici le mois de juin, a-t-il dit, d’autres étapes seront nécessaires.

«Si nous avons toujours ce problème, alors les Nations unies devraient être prêtes à envoyer des cargaisons de nourriture et de médicaments par la voie des airs», a précisé M. Dion.

«Le Canada sera là pour soutenir le Programme alimentaire mondial.»

Le groupe de soutien s’est rencontré pour la première fois l’automne dernier afin de revigorer le processus de paix et de trouver une solution diplomatique à la crise en Syrie.

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