Heurtel envisage une consigne sur les bouteilles d’eau en plastique

M. Heurtel a affirmé qu’un trop grand nombre de ces contenants se retrouvent dans les sites d’enfouissement.

«Il y a beaucoup trop de matière qui pourrait être réutilisée, qui pourrait être recyclée, qui se retrouve dans les sites d’enfouissement et ça, ça a un coût économique, ça a un coût environnemental, il faut revoir ça et c’est ce qu’on fait», a-t-il dit.

Le ministre a évoqué les impacts environnementaux de l’utilisation des bouteilles d’eau, notamment pour leur transport qui génère des gaz à effets de serre.

«D’un côté on finance de l’eau potable pour nos concitoyens et on a aussi de l’autre côté une bouteille d’eau dont on doit regarder son impact sur l’environnement. Mettre la bouteille d’eau dans la main de chacun de nous, ça a un coût, un impact sur les émissions de GES, avec la bouteille de plastique elle-même. Le transport de cette eau, l’embouteillage. Il faut regarder l’ensemble de ces questions-là.»

M. Heurtel n’a pas été en mesure de préciser d’échéancier, compte tenu de la complexité du dossier qui a des dimensions environnementales et économiques, en plus de s’inscrire dans une réévaluation de la collecte sélective.

Les détaillants sont notamment réfractaires aux coûts de manutention qui pourraient être générés par une nouvelle consigne sur les bouteilles d’eau.

Selon le ministre, qui a offert ces précisions à l’entrée d’un caucus des libéraux, le dossier devrait toutefois progresser en juin et à l’automne.

«C’est sûr que la question de la bouteille d’eau est une question qu’il faut regarder, a-t-il dit. Nous la regardons actuellement dans le contexte plus global de la modernisation de la consigne.»

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