Écrasement d’un aéronef à Bromont

Les équipes de secours ont eu du mal à repérer le planeur, puisque l’écrasement s’est produit dans un champ contenant beaucoup de végétation, à un kilomètre de l’aéroport. L’aéronef n’était presque pas visible à partir de la route parallèle au site de l’écrasement, le boulevard de l’Innovation. Il a été impossible de se rapprocher de la scène.

Les ambulanciers appelés sur place ont effectué des manoeuvres de réanimation, sans succès. Le décès de l’homme a été constaté à l’hôpital, a rapporté un représentant d’Ambulances Cowansville, contacté par La Voix de l’Est. Pompiers et policiers ont également été dépêchés.

L’appareil aurait éprouvé des difficultés peu de temps avant l’atterrissage, avant de perdre le contrôle. Le pilote aurait effectué une tentative de récupération, en vain. «Mon répartiteur en poste l’a vu s’écraser et il m’a contacté», a précisé le directeur général de l’aéroport, Robert Blais.

Sans connaître le modèle précis de l’aéronef, il a spécifié qu’il s’agissait d’un «planeur haute-performance».

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada tentera d’éclaircir les circonstances de l’événement. Il a dépêché un enquêteur sur les lieux de l’écrasement.

Puisque le corps de police de Bromont est de catégorie 1, l’enquête policière a été transmise à la division des enquêtes régionales de l’Estrie de la Sûreté du Québec (SQ) vers 19h, a indiqué le porte-parole de la SQ Daniel Thibodeau.

«Bête accident»

Le directeur général de l’aéroport a qualifié la triste nouvelle de «bête accident». «C’est extrêmement rare que ça arrive. On parle aujourd’hui de conditions typiques permettant le vol de planeur. La force du vent était dans les normes», estime M. Blais, selon les informations qui lui ont été fournies.

Selon une source digne de foi de La Voix de l’Est, les opérations des cadets de l’air qui ont eu lieu durant la journée ont été arrêtées et leur site de vol à l’aéroport Roland-Désourdy a été fermé vers 14h, à cause de forts vents provenant du nord-ouest. «Les conditions sont devenues hors limites, empêchant les vols en planeur en après-midi», précise la source.

À savoir si le pilote, qui serait expérimenté, est originaire de la région de Bromont, Robert Blais s’est fait avare de commentaires, n’étant pas certain que l’ensemble des proches était au courant de la tragédie. L’homme serait un habitué de l’endroit.

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