Deux Montréalais soupçonnés d’avoir planifié un acte terroriste arrêtés

Mahdi El Jamal et Sabrine Djaermane ont comparu, menottes aux poings, au palais de justice de Montréal aujourd’hui, sous les yeux de leurs familles visiblement très inquiètes, dans l’assistance.

La procureure de la couronne fédérale Lyne Décarie s’est opposée à leur remise en liberté pour l’instant, si bien qu’ils demeureront détenus au moins jusqu’à lundi prochain.

Mahdi El Jamal, vêtu d’un chandail à manches longues d’un club de soccer, est resté muet devant la cour mais a envoyé un baiser de la main à ses proches avant d’être emmené en cellule. « Il n’y aura pas d’entrevues, que dale! » a lancé un de ses proches aux médias.

Les deux jeunes ont été arrêtés en vertu de l’article 810 du Code criminel, qui permet de traîner une personne devant un juge pour qu’elle s’engage à garder la paix et respecter une série de conditions, lorsque la police a des raisons de croire qu’elle s’apprête à commettre un crime.

La preuve amassée par la police dans le cadre de son enquête n’a pas encore été dévoilée.

D’autres anciens élèves du Collège de Maisonneuve ont quitté le pays au mois de janvier, et la police croit qu’ils sont partis dans le but de rejoindre des combattants islamistes radicaux dans le cadre de la sanglante guerre civile qui fait rage en Syrie.

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