Craintes terroristes: un kickboxeur accusé de bris d’engagement

MONTRÉAL – Un kickboxeur montréalais faisant craindre à la police montée qu’il commette une infraction terroriste a été arrêté et accusé de bris d’engagement ce vendredi.

Mérouane Ghalmi, 22 ans, qui avait accepté en mars de se plier à de nombreuses conditions, dont celle de porter un bracelet GPS et de ne pas accéder à du matériel terroriste en ligne, a été arrêté par la Gendarmerie Royale du Canada.

Il a comparu détenu, vendredi, au palais de justice de Montréal. Il fait face à une accusation de bris d’engagement, soit d’avoir illégalement accédé à du matériel terroriste, ou qui promeut la violence ou des idées extrémistes ou radicales à des fins politiques.

Selon la dénonciation, le bris d’engagement serait survenu entre le 3 avril et le 5 mai dernier.

Et il restera détenu jusqu’à son enquête sur remise en liberté, lundi.
Ghalmi est un proche de Daniel Minta Darko, 26 ans, qui avait lui aussi accepté de se plier à des conditions semblables.

«Ce sont les deux premiers cas au Québec», avait d’ailleurs noté la procureure de la Couronne fédérale Me Lyne Décarie lors d’une audience le mois passé.

Outre le port du bracelet GPS, Ghalmi s’était vu interdire entre autres de communiquer via les réseaux sociaux avec toute personne en Syrie, en Turquie, en Malaisie ou avec toute personne ayant un lien avec un groupe terroriste.

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