AMOS – Plus d’une journée après l’éclatement d’un feu majeur à l’usine Granule Boréal d’Amos, en Abitibi-Témiscamingue, les pompiers ont combattu plusieurs foyers d’incendie à l’intérieur de l’usine, dimanche toute la journée.
Vers 15 h samedi, plusieurs passants ont appelé les pompiers pour signaler un incendie dans le bâtiment de 80 000 pieds carrés de l’entreprise qui fabrique des granules de bois, situé sur la 6e avenue Ouest.
En fin d’après-midi, des pompiers parcouraient toujours le bâtiment pour éteindre les derniers amas de brins de scie qui étaient encore en feu.
«Il n’y a plus de danger de propagation, mais ce n’est pas éteint», a affirmé Pierre Gagnon, directeur du Service des incendies d’Amos. C’est un bâtiment extrêmement grand et les foyers d’incendie sont difficiles à atteindre.»
Dimanche matin, une trentaine de pompiers d’Amos et de villes voisines étaient sur les lieux.
Des parties du toit étaient effondrées et beaucoup de fumé se dégageait encore de la structure.
Pour contrôler le feu sans se mettre en danger, les pompiers ont dû enlever des morceaux de la finition extérieure à l’aide de camions munis de bras télescopiques et arroser les foyers d’incendie du haut de la structure durant plusieurs heures.
«Le problème ce n’est pas les granules, le problème c’est que le feu est monté jusqu’entre les deux toits. Ça nous a donné du fil à retordre», a indiqué le directeur des pompiers.
Un employé qui dormait se trouvait à l’intérieur de l’usine au moment où le feu s’est déclenché.
Il s’est toutefois réveillé à temps pour fuir les flammes et n’a pas été blessé.
«C’est une perte totale», a dit le président de la compagnie, Denis Messier, joint par téléphone, alors qu’il se trouvait à des centaines de kilomètres de l’usine. Il estime les dommages à plus de 6 millions $ «au moins».
À l’intérieur du bâtiment, il y avait de la machinerie, plusieurs camions et de la marchandise.
La cause de l’incendie n’a pas encore été déterminée.
L’entreprise Granule Boréal est un fournisseur de granules de bois destinées aux litières de chevaux dans les centres équestres et dans une moindre mesure au chauffage.
La même compagnie avait été victime d’un incendie mineur en janvier dernier.